Tables rondes
TABLE RONDE — 1
Jeudi 25 avril 2019 à 16h45 Pavillon PK – 201 avenue du Président-Kennedy Local 1140 PUBLIER OU NE PAS EXISTER Avec
Aujourd'hui, il semble que les chercheur.e.s soient de plus en plus confronté.e.s au dilemme de Publier ou ne pas exister (publish or parish). Cette expression teintée d’ironie vise à dénoncer la pression exercée sur les chercheur.e.s qui doivent contribuer à l’avancement des connaissances par la production d’articles scientifiques. En effet, la répartition des ressources tels que le financement de la recherche et l’attribution de budget ainsi que l’avancement d’une carrière académique se fait de plus en plus selon la quantité de publications. On tend de plus en plus à évaluer le rendement selon le nombre d’articles scientifiques que produit une personne. Cette exigence a un effet non-négligeable sur les universitaires qu’ils soient enseignant.e.s ou étudiant.e.s. Plusieurs parlent de compétition malsaine, d’anxiété de performance, et d’une baisse de la qualité des articles, etc. Faut-il absolument publier pour exister comme chercheur.e universitaire ? Est-ce que cette philosophie porte atteinte à la mission des universités ? Comment réduire la pression exercée dans le monde académique ? Est-ce que l’accès universel (open acces) serait la solution au problème ? Est-ce que cette prolifération de textes scientifiques contribue vraiment à l'avancement du savoir en sciences humaines et sociales ? Voilà les questions qui nourriront la discussion. |
TABLE RONDE — 2
Le vendredi 26 avril 2019 à 17h00 Lieu : Pavillon PK – 201 avenue du Président-Kennedy Local 1140 (DÉ)LIMITER L’ENVIRONNEMENT, ENTRE COMMUNICATION ET ACTION Avec
Modération : Saphia Arhzaf, maitrise en communication, UQAM Les lanceuses et lanceurs d’alerte en question environnementale sont actives et actifs depuis la fin des années soixante-dix. Le premier Sommet pour la Terre s’est déroulé en 1992 à Rio de Janeiro et les 152 États présents ont ratifié La Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) qui a été mise en application en 1994. Durant la COP3 à Kyoto, un protocole fut ratifié par quatre-vingt-quatre pays, qui devait entrer en vigueur dès 2005. Depuis, la mondialisation, l’intensification du commerce international et de la consommation de masse, pas une année ne passe sans que des scientifiques ne préviennent la communauté internationale d’une urgence d’action en question d’environnement. Depuis 2017, Greta Thunberg fait vibrer les réseaux sociaux par ses discours éclairés et son très jeune militantisme. Ses actions trouvent échos et les jeunes du monde entier se mobilisent. Au Québec, les mouvements actuels tel que Le Pacte, L’environnement s’invite au Parlement, Marche pour le Climat et les marches du vendredi pour l’environnement, démontrent que la société civile se soucie des questions climatiques. Comment concilier agenda politique et environnement ? Quand et comment passerons-nous à l’action ? Est-ce que les questions environnementales doivent être envisagées seulement par l’action citoyenne ? Comment nouer communication, politique et action ? Action(s) citoyenne(s), action(s) municipale(s) et action(s) gouvernementale(s), quelle(s) convergence(s) ? Cette table ronde vise donc à créer un lieu d’échange et de discussion sur les (dé)limitations entre communication et action au sujet des questions environnementales. |